Paraboles

Ch11 §2 E. Autre exemple : la parabole du pharisien et du publicain

Fondements bibliques : pp 338-343
   E. Autre exemple :
  la parabole du pharisien et du publicain (Lc 18,9-14)  

Un autre exemple nous montrera le passage du sens aggadique au sens halakhique, non plus dans deux récits successifs, mais dans le même texte. La parabole précédente illustrait le mystère de la Parole, celle-ci illustre celui du pardon.

Ch11 §2 Les paraboles

Les paraboles étaient connues dans le monde grec d'Ésope (VIIe à Ve s. avant J.-C.). Elles seront vulgarisées en France par les fables de La Fontaine. On y trouve un enseignement suivi d'une morale qui dit clairement ce que la poésie a tenté de dire de manière imagée.

Cependant, comme toujours lorsque le judaïsme emprunte quelque chose aux autres cultures, il se l'approprie conformément à sa spécificité religieuse. C'est le cas pour les paraboles. Le judaïsme connaît certes la manière de faire d'Ésope, mais il ne s'en sert pas seulement pour commenter la vie profane ou politique de son temps (comme le font Ésope ou La Fontaine) mais pour commenter l'Écriture dans le midrash (recherche du sens de l'Écriture dans l'exégèse juive).

Seuil 03-séquence-06 Paraboles

Les paraboles parlent d'un royaume déconcertant, tout comme la peinture de Françoise Burtz, 1 Co 15 ... Pourtant, tout parle de relation, de transfiguration, de retrouvailles avec le Père. L'essentiel du mystère du Royaume demeure caché.

  1. Qu'est-ce qu'une parabole?
  2. Qu'est-ce qu'une parabole juive ?
  3. Une parabole évangélique ?
  4. Pourquoi les paraboles ?
  5. Celles de cette séquence, particulièrement ?
  6. Pourquoi cet accent sur l'amour du Père ?
  7. Et cet autre accent sur les festins de noces ?
  8. Pourquoi, dans les paraboles de Jésus, ces références aux humbles réalités de la vie ordinaire, au lieu des références à l'Écriture ?