Fondements bibliques
Ch02 §4 La bible s'est inspirée de ce patrimoine des religions
Quand, en 1820, Champollion parvint à déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens de la pierre de Rosette, il devint clair que les textes de la Bible avaient emprunté à la littérature de leur temps. Quand, plus tard, on découvrira la littérature de Sumer (-3000), on en conclura que « l'histoire commence à Sumer » et non avec la Bible. Par toutes ces découvertes, la Bible perdait son exclusivité.
Ch13 §4 Les apparitions du Ressuscité [FB/418-423]
Si la Résurrection est de Dieu, l'homme ne peut pas s'en donner la manifestation. Les Évangiles vont sans cesse dire la résurrection avec un verbe au parfait passif: ôphtè/ il a été donné à voir. Comme tout parfait passif, il dit une chose qui a été reçue dans le passé et qui dure. Ça leur est arrivé et ça dure. Ce n'est pas eux qui se sont fait du cinéma...
Ch11 §2 E. Autre exemple : la parabole du pharisien et du publicain
la parabole du pharisien et du publicain (Lc 18,9-14)
Un autre exemple nous montrera le passage du sens aggadique au sens halakhique, non plus dans deux récits successifs, mais dans le même texte. La parabole précédente illustrait le mystère de la Parole, celle-ci illustre celui du pardon.
Ch11 §2 Les paraboles
Les paraboles étaient connues dans le monde grec d'Ésope (VIIe à Ve s. avant J.-C.). Elles seront vulgarisées en France par les fables de La Fontaine. On y trouve un enseignement suivi d'une morale qui dit clairement ce que la poésie a tenté de dire de manière imagée.
Cependant, comme toujours lorsque le judaïsme emprunte quelque chose aux autres cultures, il se l'approprie conformément à sa spécificité religieuse. C'est le cas pour les paraboles. Le judaïsme connaît certes la manière de faire d'Ésope, mais il ne s'en sert pas seulement pour commenter la vie profane ou politique de son temps (comme le font Ésope ou La Fontaine) mais pour commenter l'Écriture dans le midrash (recherche du sens de l'Écriture dans l'exégèse juive).